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Au premier plan, de gauche à droite : le Puy de
Montchal (1094 m), le Puy de Lassolas (1187 m) et le Puy
de la Vache (1167 m).
En arrière-plan , derrière le Puy de Lassolas , on peut
deviner le sommet du Puy de Mercoeur (1249 m)
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Vue rapprochée sur le Puy de Lassolas et le Puy
de la Vache montrant bien leur cratère égueulé ouvert vers le
sud.
A leur pied , les champs sont à une altitude oscillant entre 980 m
et 1037 m.
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Gros plan sur le Puy de la Vache (1167 m).
La photo a été prise du parking de la Maison du Parc des Volcans
(966 m) située à proximité immédiate.
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Détail de la naissance de la Cheire d'Aydat à
partir d'une coulée commune émanant des Puy de la Vache et du Puy
de Lassolas. (panneau pédagogique produit par le Parc des
Volcans d'Auvergne)
On y voit bien que les 2 volcans jumeaux ne sont pas formés de lave
mais d'une accumulation de scories (bombes, lapilli, cendres grossières)
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Carte nous montrant la totalité de la Cheire d'Aydat
commençant aux deux volcans jumeaux et se terminant 14 km plus loin au
petit village de Saint-Amand-Tallende. Sur son passage, 2 lacs :
le Lac d'Aydat (lac de barrage provoqué par la coulée) et le Lac
de la Cassière (lié aux fluctuations du niveau de la nappe phréatique).
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans
d'Auvergne)
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Panneau explicatif (produit par le Parc des Volcans
d'Auvergne) expliquant la nature des roches que l'on trouve au
niveau d'une carrière de pouzzolane (qui n'est plus exploitée) au bas
du Puy de la Vache.
Des gros plans de ce tableau seront fournis ci-dessous de même que
quelques vues de détail de la carrière.
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2 couleurs prédominent au niveau de la carrière du Puy
de la Vache : le rouge et le noir ! |
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La couleur rouge correspond aux produits émis près du cône,
donc près de la source de chaleur (> 600 °C), ce qui a provoqué
une oxydation de la roche et donc sa couleur caractéristique. |
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La couleur noire correspond aux projections qui se sont déposées
loin de la bouche émissive et donc loin de la source de chaleur d'où
leur couleur liée au fer contenu dans les blocs (magnétite)
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans d'Auvergne)
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Schéma expliquant la localisation de la carrière du Puy
de la Vache par rapport au volcan principal (cône adventif)
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans d'Auvergne)
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Schéma expliquant comment les Puys de Lassolas et
de la Vache se sont formés il y a 8500 ans (éruption de type
strombolien caractéristique des stratovolcans).
Le cône égueulé s'explique par la grande fluidité des laves émises
qui ont emmené avec elles les projections produites et ont ainsi empêché
la formation d'un cône fermé.
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans d'Auvergne)
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Détail de l'éruption simultanée des Puys de la Vache
et de Lassolas, il y a 8500 ans .
Cette éruption relativement récente a permis la conservation des cônes
presque intacts (l'érosion glaciaire n'a pas eu d'action sur eux).
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans d'Auvergne)
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Détail de l'éruption simultanée des Puys de la Vache
et de Lassolas, il y a 8500 ans .
(panneau pédagogique produit par le Parc des Volcans d'Auvergne)
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Lapilli ayant un faciès "bas de cône" : fins
et noirs. Certains d'entre eux se sont agglomérés pour former ces
strates que vous voyez en surplomb. On peut remarquer des blocs tombés
dans ces lapilli.
Carrière de pouzzolane située en bas du Puy de la Vache
(inexploitée depuis 1980)
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Une des caractéristiques des strato-volcans de type
strombolien est l'alternance de couches (cendres + lapilli) et des coulées
de lave.
C'est l'une de ces coulées basaltiques que nous voyons ici (épaisseur
d'environ 50 cm) intercalée entre des lapilli. La couleur noire du
basalte est bien reconnaissable.
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Sur cette vue d'ensemble du dépôt, on peut voir deux
coulées de basalte en alternance avec les dépôts de blocs et de
lapilli.
A noter la couleur rouge des lapilli étant donné la proximité de
la coulée (Température nettement supérieure à 600 °C).
Carrière de pouzzolane du Puy de la Vache.
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Gros plan sur une section de coulée qui a la couleur
noire typique du basalte. A noter au sommet de la coulée l'aspect
scoriacé et bulleux du basalte qui s'est refroidi plus vite que le
coeur de la coulée (beaucoup plus compacte). Sur le dessous de la coulée,
la roche est littéralement collée aux scories qui s'étaient déposées
avant son passage. |
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Extrémité de la coulée à un endroit où les carriers
ne l'ont pas endommagée.
Elle a conservé l'aspect bulleux et scoriacé qu'elle a pris lors de
son refroidissement il y a 8500 ans
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Morceau de basalte au pied de la coulée précédente : on
peut deviner en observant ce bloc où se trouvait la partie en contact
avec l'air (plein de bulles et de lacunes) et celle qui se trouvait vers
le coeur de la coulée (basalte compact).
Ce bloc gros comme un pamplemousse repose sur des lapilli "coeur
de cône" bien oxydés
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De nouveau , un autre morceau de coulée mais vue par le
dessus.
Sur ce bloc pris au même endroit, on peut voir que les bulles piégées
lors du refroidissement de la lave se situent du côté de la croûte
craquelée en contact avec l'air.
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On peut voir ici deux coulées qui se sont formées en
alternance avec des projections qui se sont oxydées à leur contact (et
qui ont pris une couleur rouge).
Sur celle du haut, on peut remarquer à la fois son aspect scoriacé
de surface (là où elle est intacte) et la couleur sombre qui caractérise
le basalte (là où elle s'est cassée)
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Le même front de taille de la carrière de pouzzolane où
alternent coulées et projections.
La coulée supérieure est bien reconnaissable car elle n'est pas
recouverte de projections.
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En arrière-plan , le front de taille étudié précédemment.
Au premier plan se mêlent bombes volcaniques de toutes natures et
fragments de la coulée fracturée, le tout reposant sur des lapilli et
des blocs oxydés car portés à plus de 600 °C.
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Au niveau de la même carrière (à une cinquantaine de mètres
des vues précédentes) , on arrive dans une zone de dépôt de
projections loin de la source de chaleur créée par la coulée (faciès
bas de cône).
Parmi les lapilli et les blocs de couleur noire , on peut y voir
quelques bombes.
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Front de taille avec coulées de basalte et lapilli oxydés.
Au premier plan , ce sont surtout des morceaux de la coulée et non
des bombes volcaniques.
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Plusieurs bombes reposant sur les lapilli.
La plus grosse est une bombe en boule de plusieurs tonnes.
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Petite bombe en fuseau d'une centaine de kg
reposant sur des fragments de la coulée basaltique cassée par les
carriers pour accéder à la pouzzolane convoitée. |
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Sommet du Puy de la Vache (en fer à cheval) vu du
bas de son cratère.
Environ 170 m de dénivelé nous séparent de ce sommet (ce qui
correspond en gros à la hauteur du cône)
Les lapilli y sont fortement oxydés ce qui donne une idée de la
température qui y régnait lors de l'éruption.
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A nouveau un fragment de coulée (ou de bombe ? ), bulleux
en surface et compact vers l'intérieur |
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Le même fragment vu sous un autre angle. |
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L'une des branches du fer à cheval du Puy de Lassolas.
La colonisation par les végétaux y est faible : le cône étant
formé essentiellement de pouzzolanes très perméables.
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A gauche les pentes du Puy de Lassolas (1187 m) et
derrière les pentes du Puy de la Mey (1136 m).
Ce dernier est aussi un volcan à cratère égueulé mais l'ouverture
s'est faite vers le Nord-Est et non vers le Sud
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Lapilli et cendres "bas de cône" .
Monter le Puy de Lassolas équivaut pour ceux qui connaissent
à faire l'ascension d'une dune : les lapilli glissant sous les pieds à
chaque pas.
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Début du sentier menant au sommet du Puy de Lassolas :
2 bombes à demi enterrées dans les lapilli et les cendres.
On observe ici un faciès "bas de cône"
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